
Il y avait par exemple un café des mots, qui consistait à collecter les opinions des passants et les rapporter sur des feuillets à suspendre sur des guirlandes multicolores.
Un arbre à mots se parait de vœux formulés sur les droits de l’homme…
Le GREF pour sa part se cantonnait sur les droits à l’éducation.
Deux jeux, combat pour l’école et sur les chemins des droits de l’enfant, ainsi qu’un débat mouvant ponctuel sur le thème « Pas forcément besoin d’école, il suffit d’apprendre un métier » servaient de catalyseur pour faciliter cette expression
Tous ces échanges ont fait ressortir que l’école doit être un lieu de socialisation, d’apprentissage, d’acquisition de connaissances, de citoyenneté, de développement personnel.
Mais l’émotion, la passion, l’application qui portait ces témoignages révélaient surtout le désir des habitants d’être reconnus dans leurs parcours, leurs histoires de vie souvent difficile.
Le droit de cité commence par le droit d’être cité. C’est peut-être là que se tient le sens, la valeur, la fierté de cette journée
Dominique Thomas